Une année lilloise, le blog des élèves de 1ère S3 et de 1ère ES1

Blog collectif réalisé par les élèves des Première S3 et ES1 et leurs professeurs autour du projet sur Lille.

20.2.07

La révolution industrielle à Lille

Au début du XIXe, Lille est au cœur de la Révolution Industrielle.
Avec 80 000 habitants en 1848, la ville est totalement surpeuplée. Charbon, machines à vapeur et métiers à tisser mécanisés l’envahissent.
Le chemin de fer mène à Paris à partir de 1846 et les usines s’installent en périphérie de la ville, à Wazemmes, Fives, Moulins… Ces villages s’urbanisent.
La population explose : 158 000 en 1872, plus de 200 000 en 1891, un enfant sur deux meurt avant l’âge d’un an.
Les conditions de vie et de travail des ouvriers sont particulièrement dures, tout comme dans l’ensemble de la région, où l’activité minière bat alors son plein.









Le XIXe siècle et l’explosion urbaine.

Lille ne cesse d'acquérir un poids économique et est à l’étroit dans ses fortifications.
En 1858, une nouvelle enceinte est construite et la ville s’agrandit vers le sud, en englobant les communes d’Esquermes, de Wazemmes (toutes deux en rive droite de la Deûle) et un espace rural au sud-est (le futur quartier Moulins).
L’ancienne fortification méridionale est détruite (il n’en subsiste que la porte de Paris) et est remplacée par le boulevard de la République (bordés d’habitats de rapport et de maisons de maître).
À la même époque des percées sont réalisées à travers la ville médiévale (rue Faidherbe, rue Nationale, débouchant sur la Grand’place).
La Nouvelle zone intra-muros est très vite bâtie.
Elle est desservie par de grandes artères rectilignes.
À côté des anciens noyaux villageois d’Esquermes et de Wazemmes se juxtaposent des secteurs d’habitats bourgeois (sur les axes principaux et dans les anciennes zones humides de la Deûle) et des secteurs industriels et un habitat ouvrier (courées).
L’ancien lit de la Deûle est remblayé et, à la même époque, les canaux qui caractérisaient la ville médiévale sont couverts et transformés en égouts.
Plus à l’Est, la gare de marchandises Saint-Sauveur se développe à proximité de la porte de Paris.
La croissance urbaine et l’industrialisation profitent aussi aux faubourgs et aux villes limitrophes avec un tissu industriel et ouvrier dense (industrie ferroviaire, sidérurgie, mécanique, textile) mais aussi avec la création de zone résidentielles bourgeoises (à l’ouest de la Citadelle et sur l’axe du Grand Boulevard reliant Lille à Roubaix-Tourcoing).
Les faubourgs sont séparés de Lille intra muros par les fortifications et une bande non aedificandus. Pour faciliter la défense de la ville, les constructions y sont interdites ou limitées à des habitations de torchis et bois susceptibles d’être rapidement rasées (quelques exemples subsistent).
Cette zone exploitée par les réseaux de communications (chemins de fer puis autoroutes) forme encore aujourd’hui une fracture dans le tissu urbain.














Delphin et Vincent

18.2.07

La Presse du Nord


La Presse Du Nord depuis sa création:


La presse écrite se définit comme l'ensemble des quotidiens, des publications périodiques et des organismes professionnels liés à l'activité. Elle est généralement appelée « presse ».

La presse écrite est destinée principalement à diffuser :

* de l'information (presse sur l'actualité et d'opinion, presse de renseignements, presse technique).

*du divertissement (presse à usage de loisirs, récréative et d'évasion : feuilletons, bandes dessinées, jeux…).

LA VOIX DU NORD / NORD ECLAIR sont aujourd’hui un seul groupe, ils sont les deux faces de la presse du pouvoir. Comme alternative, on peut aussi lire les « gratuits », véritables publicités portatives, ou se reporter directement à la propagande patronale-municipale : La Gazette 59/62, Le Nord, Lille magazine ou Sortir...



La Voix Du Nord:

La Voix du Nord est un quotidien régional du Nord de la France.
Il paraît chaque jour du
mardi au dimanche. L'édition du dimanche-lundi est complétée le lundi par La Voix des Sports, hebdomadaire sportif qui donne les résultats sportifs nationaux, régionaux et locaux.

1/ Historique

La Voix du Nord est à sa création un journal clandestin qui donne naissance à un mouvement de résistance. Le premier de 65 exemplaires est daté du 1er avril 1941. A l'origine, deux hommes très différents : Jules Noutour,policier, syndicaliste et socialiste membre de la S.F.I.O. et Natalis Dumez, catholique social.En raison des difficultés d'approvisionnement en papier, la pagination est de nouveau réduite : quatre pages en février 1943.Le tirage, faible au début (900 exemplaires) passe à 15 000 au 1er janvier 1943.

De même, la périodicité, bi-mensuelle jusqu'en septembre 1942, puis mensuelle à partir de 1943.Les deux ultimes numéros furent réalisés en juillet et août 1944 sous la responsabilité de Jules Houcke qui fera paraître LA VOIX DU NORD (n° 66) au grand jour le 5 septembre 1944. La première page est barrée d'un titre sur six colonnes, (les différents sujets et articles partageant un même nom.) : "La Région du Nord est libre". La liberté et l'indépendance furent payés au prix fort : la prison, la torture, les camps de la mort pour plus de 530 personnes, qui ont écrit, imprimé et diffusé ces journaux.

La société en commandite par actions (une structure juridique originale pour laquelle on distingue deux types d'associés: les Commanditaires et les Commandités ) : "La Voix du Nord-Houcke et Cie" est créée dès la libération. En 1945, le capital de la société augmente, ce qui permet aux anciens déportés d'en devenir des actionnaires. Afin de conforter l'indépendance, René Decock fut porté, en 1949, à la présidence du conseil de gérance. Cette période voit également la création des éditions locales, donnant ainsi une dimension régionale au journal.

"La Voix du Nord" publie en 1950 le supplément "La Voix des Ondes" avec les programmes complets des émissions de radio et de télévision.

Les années 1994/1995 marquent deux étapes importantes dans le processus de développement. En effet, avec des prises de participations d'autres quotidiens régionaux, des hebdomadaires, partenaires et filiales, "La Voix du Nord" accentue sa présence Eurorégionale. Aujourd'hui, forte de 35 sociétés, "La Voix du Nord" s'est engagée, avec cet ensemble de médias multiples, sur la voie du multimédia. Toutefois depuis 1989, le groupe de presse lillois n'a pas été à l'abri des batailles capitalistiques.

Un nouveau journal à Lille !!!

V'la La Brique!

La Brique est un mensuel local d’information, d’enquête et d’analyse sur Lille et environs. A travers ce journal qu’on espère mensuel après 6 numéros, nous voulons construire un outil d’information critique pour tous et toutes.

Le but étant d’amener les gens à agir, à donner leur avis sur des sujets, des faits, des projets qui les concernent directement.Indépendant, autogéré et engagé, La Brique entend relayer la parole des gens qui se battent au quotidien pour vivre dignement : nous souhaitons relayer les initiatives locales de lutte, de solidarité et de culture populaires. De l’autre côté, nous enquêtons sur les pratiques mafieuses des institutions et entreprises locales - privées ou publiques : nous tentons de construire un contre-pouvoir local, dans la mouvance d’une presse alternative d’investigation.

La Brique est un bimestriel, son 1er numéro est sorti le 15 février 2007.

14.2.07

Le beffroi de Lille



Qu’est-ce qu'un beffroi ?


On désigne par « beffroi » une charpente de bois conçue, dès le Moyen Âge, pour isoler les murs de pierre des cloches. Il est également destiné à les contenir et doit permettre leurs mouvements. On a ensuite donné le nom de beffroi aux tours renfermant les cloches de la commune.


Aujourd’hui le beffroi est de toutes les fêtes et il est le symbole de toute la région.
Le premier beffroi de France fut construit à Po
itiers après 1199 mais a maintenant disparu.
Les beffrois sont présents principalement en Belgique et dans le nord de la France. Au sud et en Italie on parle de
campanile.

1) Ses fonctions :

Il est progressivement devenu la tour communale par excellence. Il permettait à la commune de montrer par un élément matériel son pouvoir, sa puissance et son indépendance. Mais à côté de cela, le beffroi remplit également plusieurs fonctions : tour de guet, salle des cloches, arsenal, corps de garde, lieu de réunion échevinale, prison, tribunal, archives… Il permettait également de se repérer.
Grâce aux marchands qui installent des entrepôts, les villes voient le jour. Il faut alors les protéger contre les attaques des pillards. Le beffroi va donc avoir ici une utilité : un guetteur placé en haut de la tour sera chargé de surveiller les alentours et de donner l’alerte en cas de danger.

Il sert aussi à la conservation des richesses et à l’artillerie communale.

Désormais, il porte la cloche de la ville, l'horloge et le carillon qui rythment la vie quotidienne des habitants.

2) Son organisation :

Elle est toujours la même depuis son apparition : la tour repose sur une cave surmontée d’une prison. A l’étage une salle accueille les réunions du conseil municipal. Le petit balcon placé sur la façade (la Bretèche) sert pour les proclamations au peuple. Au dessus, près de l’horloge est installée une loge pour le guetteur.

Le beffroi de Lille

Le projet de sa construction résulte de la destruction de l'ancien Hôtel de Ville de Lille lors de la Première guerre mondiale. Il fallait alors réaffirmer la puissance de la ville. Les travaux, à l’initiative de l’architecte Emile Dubuisson ont commencé en 1929 et ont duré 3 ans.
A son inauguration, le 16 octobre 1932, il a été surnommé « Gratte-ciel en Flandre » par les Lillois, car son sommet offre un point de vue incomparable sur la ville ainsi qu’un panorama prodigieux à plus de 50 kilomètres à la ronde. Sa hauteur est en effet de 106 mètres ce qui lui offre la caractéristique d’être le plus haut beffroi de la région Nord Pas-de-Calais et le bâtiment municipal le plus élevé de France. Il compte 400 marches et la cage d’escalier est de style art déco. Sur son socle sont sculptés les deux géants fondateurs de la ville : Lydéric et Phinaert. Ce point haut fut mis à profit pour y placer des antennes de télévision et de radio, qui ont notamment permis des opérations test ou pionnières.
Il comporte une tourelle où l'on a installé un phare dont le rayon d'action peut s'étendre jusqu'à 30 km de distance. C'est le symbole du rayonnement de la capitale. Il servait autrefois à sonner l’alarme pour rassembler les hommes d’armes.

Le 10 juillet 2005 il a été inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco.